L'édito d'Octobre 2021

Une fois de plus, nous nous retrouvons en cette journée du 15 octobre dédiée au deuil périnatal et cette année, Petite Emilie sera très mobilisée pendant cette journée commémorative :

Sur les réseaux sociaux grâce à la participation des parents qui nous suivent, avec une initiative positive, multicolore et pleine de sens ! Nous serons aussi très impliqués dans l'animation d'un séminaire de deux jours organisé par le Réseau de Santé Périnatal Parisien dédié au deuil périnatal. Une occasion unique qui rassemble plusieurs associations et plusieurs professionnels et bénévoles dans une journée très symbolique et importante.

Et enfin avec notre lettre d'information qui cette fois veut amener la réflexion autour du rituel, autour de ces moments parfois indispensables qui nous permettent d'accompagner la perte de nos touts petits. Chacun à sa façon selon sa propre croyance ou son absence de croyance, avec les symboles qui nous conviennent, qui nous appartiennent : une chanson, un arbre, un baptême, une cérémonie ... nous pouvons marquer, symboliser, prendre un temps pour nous et donner du temps à notre enfant disparu.

Comme toujours nous ne voulons pas proposer des réponses, des solutions uniques, mais simplement ouvrir des portes, des pistes de réflexion dans l'espoir que cela puisse aider ces familles et leurs proches.

Dans notre livret sur les lieux de recueillement Mme Hélène ZWINGELSTEIN, déléguée aux questions cérémonielles et sociétales, Service funéraire Ville de Paris disait, à propos de la cérémonie trimestrielle organisée par le crématorium :

« Penser que cette épreuve va permettre de se transcender, de se révéler, que cette mort sera, d’une certaine manière, « féconde », c’est impossible à entendre pour les parents pris dans la douleur. Mais c’est un élément important à prendre en compte pour nous, les organisateurs. Une cérémonie peut être une première étape, symbolique, vers une suite, vers d’autres projets. Il s’agit, au nom de la collectivité, de tendre la main pour donner les moyens aux familles de construire sur leur douleur. »

Silvia Zagheno, Présidente de Petite Emilie