L'édito d'Octobre 2017

Ce dimanche, le 15 octobre, a lieu la journée de sensibilisation au deuil périnatal.

Au fil des années, cette journée a pris de plus en plus d'importance, et les manifestations qui l'accompagnent sont plus nombreuses à chaque édition, grâce à l'important travail d'associations, tant locales que nationales.

C'est pour beaucoup une journée particulière qui permet d'évoquer leur bébé disparu, de raconter et faire exister cet enfant tant aimé.

Cette parole, nous le constatons, se libère un plus au fil du temps.

Tout doucement, trop doucement peut-être, mais le changement est malgré tout palpable.

Nous constatons de plus en plus de demandes de renseignements venant de familles, amis, proches ou moins proches des parents endeuillés.

Les professionnels sont toujours plus en demande de nos partages d'expérience, de nos formations.

De nouvelles portes s'ouvrent et de nouveaux projets voient le jour, en partenariat avec les institutions.

Ce sujet qui, il y a encore quelques années, était trop souvent qualifié de « pas entendable » trouve aujourd'hui un écho auprès d’un nombre croissant de médias.

Bien sûr, ces éléments peuvent paraître invisibles aux yeux des parents qui vivent la perte de leur bébé, ils sont pourtant bien réels.

S'il reste encore du chemin, si le tabou est encore présent, ces avancées sont autant d'encouragements pour continuer à travailler dans ce sens.

Continuer d'en parler, d'expliquer, de partager sur ce vécu douloureux, et pas seulement le 15 octobre mais tous les jours de l'année.

Continuer de travailler avec les professionnels et les institutions pour un meilleur accompagnement de tous.

Dans toutes ces actions essentielles, tout le monde peut apporter sa contribution, chacun avec sa propre expérience, sa propre sensibilité.

C'est pourquoi nous vous proposons dans cette lettre un rapide questionnaire pour celles et ceux qui auraient envie de nous rejoindre, nous permettant ainsi de mieux repérer les forces vives soucieuses de participer aux actions de Petite Emilie.

Adeline MILLE, Présidente de l'association