Rituels et lieux de recueillement pour les tout-petits
Il existe des projets de longue haleine. Petite Emilie a commencé à élaborer un travail sur cette thématique en 2014, en explorant auprès des mairies ce qui existait déjà en matière de lieux de recueillement dédiés à la disparition des tout-petits, ainsi qu’auprès de nos adhérents pour nous enrichir de leurs expériences. Ce travail d’enquête et de sensibilisation a conduit l’association à construire un document à destination des services municipaux, clarifiant les aspects législatifs, les besoins des familles, et l’expertise en matière d’organisation des espaces extérieurs de Silvia. Ce support est également étayé par le regard de Chantal, psychologue sur la notion du recueillement, et explore les composants d’une cérémonie du souvenir.
Après deux ans de travail, Petite Emilie a pu présenter à la dernière Assemble Générale un livret à destination des mairies qui a comme objectif d’aider les communes à comprendre l’importance des lieux de recueillement et des rituels associés à la mort d’un tout-petit.
Nous vous proposons quelques extraits choisis de ce livret et du travail accompli autour de cette thématique :
L’importance du lieu de recueillement et du rituel
La mort du tout-petit avant, pendant ou peu après la naissance va placer les parents, les grands- parents, la fratrie dans une vulnérabilité particulière. En effet, ce drame est un impensable donné à penser.
Le deuil périnatal est spécifique : la peur de l’oubli associée au manque de reconnaissance et plus largement aux tabous de nos sociétés modernes par rapport à la mort peut entraîner des conséquences dramatiques.
Ces bébés décédés si prématurément sont également très souvent associés au mythe des anges très irréels mais offrant une des possibilités de représentation, d’appropriation de l’image, de la forme du souvenir. Ce décès si brutal va également figer le temps pour ses proches.
Comment dire au revoir à ce bébé ? Un lieu de recueillement permet aux parents d’avoir la possibilité d’offrir une sépulture à cet enfant sans état civil. Il leur offre la possibilité de perpétuer une trace du passage de leur bébé, promesse de vie, afin d’honorer sa mémoire.
Comment symboliser le lien entre ce bébé et les vivants ? Pour les parents, ce temps de rituel est très précieux afin de marquer la réalité de la perte mais également la très courte vie de leur enfant.
Il est important de pouvoir donner une place à cet enfant, de pouvoir le prénommer, de ne pas laisser le silence, le non-dit s’installer. Ceux-ci peuvent empêcher le soutien familial, le soutien social venant compliquer cette trajectoire de deuil.
L’enquête de Petite Emile auprès des parents
Une enquête réalisée auprès des parents adhérents de l’association a permis de faire émerger quelques idées à partir de leurs expériences lors de leurs visites sur un lieu de recueillement.
Ce qui a le plus touché les parents :
• J’ai apprécié l’état général du lieu, sa propreté et sa sobriété.
• Le calme, l’espace approprié, la légèreté de l’œuvre venue symboliser le lieu.
Ce qui a leur a déplu :
• Qu’il soit déconseillé de déposer des affaires, pas de noms d’enfants…
• Il y manque peut-être quelques bancs car actuellement on ne peut s’asseoir que sur l’escalier par lequel on accède au lieu et qui est donc un lieu de passage, pas facile pour le recueillement.
Ce que les parents suggèrent :
• Que ce soit davantage fleuri.
• Il faut que ce lieu ne soit pas caché et soit bien entretenu. Avec des fleurs qui ne représentent pas seulement de la tristesse.
• Un endroit bien entretenu, avec des plantes (arbres, rosiers...) et une stèle qui n’évoque pas forcément la mort d’un enfant mais plutôt l’importance des souvenirs.
• Un espace vert, zen, épuré de jolies citations en lien des images symboliques (telles les empreintes).
• Un lieu assez intime, fleuri ou avec un arbre où la nature prédomine.
Comment réaliser un lieu de recueillement
Penser et ensuite réaliser un jardin, signifie se projeter dans un espace, imaginer les sensations visuelles, olfactives, tactiles et dimensionnelles que l’on pourrait ressentir en se posant dans cet endroit spécifique.
Un langage de la simplicité, de l’équilibre, du paysage convient parfaitement à un espace de recueillement dédié aux tout-petits. Les éléments naturels et les matériaux qui font partie d’un projet de paysage deviennent les notes de la composition qui permettent de transmettre une sensation d’intimité, de paix, d’accueil.
Le paysage et la nature deviennent partie intégrante du parcours spirituel du visiteur.
Des formes douces, courbes et des lignes souples sont à préférer : des lignes ouvertes et généreuse qui ne créent pas de recoins fermés mais qui ouvrent vers des « paysages », des perspectives profondes.
Les différents usages qui peuvent cohabiter dans un lieu de recueillement demandent des niveaux d’intimité différents, il faut donc éviter de trop les rapprocher et les mélanger, mais en même temps il ne faut pas « clôturer » ni séparer les espaces.
Les parcours sont très importants, ils accompagnent le visiteur vers le cœur du jardin.
Souvent plusieurs sentiments s’interchangent pendant ce chemin qui nous rapproche du lieu central, le lieu du recueillement.
L’attente, la tension, la peur, l’impatience peuvent être des sentiments qui se succèdent. Il est donc très important que cet accès, même s’il est très court, soit doux et agréable.
Les zones de plantation seront l’occasion pour organiser les espaces et doivent être partie prenante du projet, afin d’apporter un aspect naturel, apaisant et vivant.
L’aspect végétal est un allié important afin d’aider à l’apaisement et l’acceptation du lieu grâce à la couleur, l’odeur et la fraîcheur du végétal.
Un point remarquable, un repère qui aide à diriger l’attention, un objet, un lieu à découvrir, qui se dévoile progressivement. Légèrement caché, protégé, il est un objet très symbolique et abstrait qui doit être observé et interprété.
Il est important de rappeler que ces lieux de recueillement sont des espaces publics, comme une rue, une place, un parc… et il n’est donc pas possible de personnaliser ces espaces.
Néanmoins, souvent les parents ont besoin d’apporter dans les cimetières un souvenir, un signe, un symbole afin de pouvoir marquer autrement le passage de leur enfant dans leur vie et dans ce monde.
Cela a comme conséquence la création spontanée de lieux qui apparaissent souvent délaissés : les objets sont déposés et accumulés dans le temps dans un espace public et cela ne correspond pas à la sensibilité de tous.
C’est donc un thème très particulier et sensible : comment permettre aux parents de laisser une « trace » de son propre enfant sans « occuper » les lieux et dans le respect de la législation ?
Plusieurs options sont proposées à la réflexion :
Une borne interactive / L'arbre à rubans / Le mur des prénoms / Un autel à messages / Le jardin à semer / planter.
Un dialogue autour de la cérémonie pour les « tout-petits »
Face à une situation si intime, par souci peut-être de ne pas être intrusif ou maladroit, on opte parfois pour la réserve, le silence et l’inertie. Pourtant, pour ceux qui s’apprêtaient à accueillir dans leur foyer un enfant, tous les repères connus s’écroulent, et c’est souvent grâce à un accompagnement extérieur que l’entrée dans un processus de reconstruction peut progressivement s’amorcer. Une cérémonie collective dédiée est, de l’avis des spécialistes comme de celles et ceux qui ont traversé une telle épreuve, une étape importante sur le chemin de la résilience.
Le crématorium du Père Lachaise de Paris organise depuis 2009 une cérémonie trimestrielle pour les « tout-petits ». Juliette Palot Deshayes, membre de l’association Petite Emilie, et Hélène Zwingelstein, déléguée aux questions cérémonielles et sociétales pour les Services Funéraires de la Ville de Paris, ont échangé sur le sujet autour de trois questions principales : Pourquoi une cérémonie pour les tout-petits ? Comment ? Quel impact pour les familles dans leur processus de deuil ?
Une cérémonie pour les tout-petits : pourquoi ?
Hélène Zwingelstein : Pourquoi une telle cérémonie ? Un exemple illustratif. Cette année, à l’occasion du 1er novembre, je me trouvais au crématorium du Père Lachaise, fermé au public ce jour-là durant l’après-midi. À ma grande surprise, je rencontre tout de même un couple dans les couloirs, errant dans la pénombre. L’homme et la femme s’étaient introduits discrètement avant la fermeture l’édifice. Ils cherchaient en fait dans ce lieu, un peu comme dans un tombeau, la présence de leur bébé disparu plusieurs années auparavant. Lorsque je leur ai indiqué la présence de la stèle pour les tout-petits, à quelques mètres de là, dans le cimetière du Père Lachaise, puis l’existence de nos cérémonies trimestrielles, j’ai eu le sentiment de voir leur visage s’éclairer : un lieu de recueillement digne où déposer des fleurs ; un temps partagé avec d’autres familles, en lieu et place de ce deuil solitaire et caché…
Les spécificités de la souffrance liée à la perte périnatale restent très méconnues du grand public. Pour tout dire, en ce qui me concerne, je n’ai découvert véritablement cette problématique qu’au moment d’intégrer mes fonctions aux Services Funéraires de la Ville de Paris. Mon travail portait auparavant sur de toutes autres questions, et je n’avais jamais été directement confrontée à cette expérience. C’est donc au fil des rencontres avec les familles, les professionnels et les associations, que j’en ai pris progressivement la pleine mesure. Et justement, il me semble que c’est l’invisibilité de cette perte aux yeux des autres qui rend la souffrance qui l’accompagne particulièrement solitaire et sourde. Elle isole ceux qui l’éprouvent.
En tant que professionnels, experts, collectivités, acteurs publics, ceci doit nous interpeller. Dans le cadre éthique de notre mission de service public, c’est une responsabilité qui nous incombe d’accompagner les couples et les familles enfermés en silence par une telle perte, de les replacer dans l’espace social. C’est là l’un des enjeux liés à l’organisation de cérémonies collectives.
Juliette Palot Deshayes : En rapport à mon expérience et au deuil que j’ai vécu il y a trois ans, je considère cette cérémonie comme un temps primordial. Il faut comprendre que lorsqu’on est enceinte, on s’apprête à donner la vie, et non la mort. Le temps d’une échographie, tout bascule ! Avec la perte de son enfant, c’est tout un projet, un avenir, qui s’écroule soudain brusquement, sans laisser le temps de comprendre ce qui se passe. Ce n’est pas alors d’un « passé, » mais d’un « futur » dont on doit faire le deuil, contre l’ordre des choses. Cela nous laisse sans référence et aussi sans recours.
Que faire ? Comment faire ? Souvent, on n’a pas l’énergie ou les moyens d’organiser soi-même la suite, c’est-à-dire des obsèques. A titre personnel je n’avais pas réfléchi à un lieu… je n’avais pas de « lieu » d’ailleurs, ni caveau ni concession à mon nom... Où donc placer le corps de mon fils ?
La prise en charge par l’hôpital est faite en lien direct avec le Père Lachaise, un médaillon accompagne symboliquement la crémation, une stèle est spécialement dédiée aux tout petits… tout ceci, avec l’existence des cérémonies collectives, nous a conduit à choisir de laisser les obsèques en charge de l’hôpital. Dans ce contexte, lorsque l’on a décidé de laisser le corps de son enfant en charge à l’hôpital – et donc de ne pas organiser d’obsèques individuelles, la cérémonie collective représente un moyen qui me semble essentiel pour accompagner son bébé jusqu’au bout. Dans une situation émotionnellement intense, cela permet aux parents de vivre plus sereinement leur décision, avec moins de culpabilité. Cela leur permet également d’avoir un lieu de souvenir et de recueillement, à la manière dont pourrait l’être un jardin du souvenir.
Comment penser les rites qui accompagnent la perte périnatale ?
HZ : Chaque ville, chaque lieu, chaque espace cérémoniel est unique, bien entendu. Au Père Lachaise, nous avons décidé de partir sur la trame d’une cérémonie d’obsèques classique, en intégrant les spécificités de la situation (notamment l’absence de corps ou de cendres). Nous avons pensé la cérémonie en impliquant dans la réflexion des associations, nos partenaires publics (notamment les agents des cimetières), des chercheurs en sciences sociales et en psychologie. Nous nous sommes appuyés sur les retours d’expérience et les préconisations de nos maîtres de cérémonies, puisque ce sont eux qui se trouvent au centre de l’échange avec les familles.
Au cœur de la salle, un médaillon est disposé : il s’agit d’une céramique réfractaire. Ce médaillon a accompagné les « tout-petits » au moment de leur crémation durant le trimestre écoulé*. Des maîtres de cérémonies du crématorium prononcent les prénoms des enfants. Les familles et les parents prennent la parole, des messages sont déposés près du médaillon. Celui-ci est inhumé dans le cimetière à l’issue de la cérémonie, avec les messages des parents, aux pieds d’une stèle dédiée. Durant la cérémonie, j’ai l’impression que plusieurs moments « spontanés » rythment des passages signifiants. Les couples ou familles arrivent, seuls, confinés dans leurs pensées. Vient le temps de la prise de parole, puis celui de nommer publiquement l’enfant. Les « tout-petit » deviennent « Ange », « Matteo », « Matys » et « Léa » ... Les parents leur adressent à chacun des mots tendres, ou tristes. Cet échange donne aux petits un caractère, une personnalité. Ils deviennent « visibles », « présents » pour tous, et plus uniquement dans la chair de celles qui les portaient.
Une fois ainsi « présentés », d’autres membres de la famille peuvent alors aussi nouer une « relation » avec eux durant la cérémonie, à travers les prises de parole et les mots, par exemple. Cette relation ouverte vient d’une certaine manière, à travers les paroles et les gestes, (re)mettre l’enfant au monde : au monde social qui n’avait pas eu le temps jusqu’alors de l’accueillir. La cérémonie procède à cette (re)naissance pleine, entière et active… vivante. Dans cette perspective, il me semble que les cérémonies collectives permettent de transformer la nature de la douleur. La souffrance reste bien sûr… mais peut enfin, dans une certaine mesure, s’extérioriser. Elle tourne peut-être moins « à vide », en boucle. Elle sort du seul entre-deux du couple, voire même de l’entre-soi terrible dans lequel peuvent se retrouver certaines mères.
* Un médaillon de céramique réfractaire accompagne tous les trimestres, symboliquement, l’une des crémations.
JPD : Oui, la dimension collective et ouverte permet de faire exister l’enfant aux yeux de tous, socialement, de le rendre « réel ». Le deuil périnatal, peu connu et reconnu, n’est pas un « demi deuil » parce que notre enfant n’a pas vécu. C’est bien un deuil à part entière, avec toutes ses complexités et ses particularités. Il s’agit du deuil de l’enfant non advenu, le deuil d’un enfant désiré, déjà aimé, que seuls ses parents, les équipes médicales et de très rares proches auront rencontré. Le fait d’organiser une cérémonie publique des tout petits apporte une reconnaissance extérieure importante.
Entendre le prénom de son enfant prononcé par une autre personne que notre entourage proche, pouvoir parler de lui en étant entendue et reconnue, lui dire et écrire des mots qui accompagneront son médaillon et seront inhumés avec lui… Tout cela lui donne une existence aux yeux de tous.
Bien sûr, mon enfant reste « mon » mort, mais la cérémonie le fait entrer dans une mémoire familiale, et même collective. Dans mon cas, c’est ma tante qui s’est rendue à la cérémonie à mes côtés. Mais bien entendu, cela dépend aussi de chacun. Mon mari n’a pas souhaité y participer. Nous avions organisé un temps de recueillement avec notre tout petit à la chambre mortuaire de l’hôpital. Cette cérémonie lui suffisait, il n’avait pas besoin de quelque chose de « public » alors que j’avais (et j’ai toujours) le besoin de le faire exister aux yeux de tous. Il faut dire que c’est un deuil très différent pour les hommes et pour les femmes. Lui n’a pas vécu ce lien à l’enfant dans son corps. Il ne l’a pas senti de la même façon que j’ai pu le sentir
Cérémonie des tout-petits et deuil
HZ : Oui, ne pas pouvoir « sentir », ce peut-être une difficulté supplémentaire pour l’autre parent qui, lui aussi, doit faire le deuil de l’avenir projeté… Chaque deuil est unique. Et concernant le deuil périnatal, il semble s’opérer, selon les parents, à différents rythmes, par étapes progressives, pas à pas. Nous observons au Père Lachaise que certains parents ressentent le besoin de participer plusieurs fois à la cérémonie. Il arrive qu’ils reviennent plusieurs années plus tard, pour clore… ou ouvrir un nouveau chapitre.
Juliette Palot Deshayes : Le fait de savoir que cette cérémonie existe permet aux familles de pouvoir s’y rendre à tout moment de leur deuil. Chaque famille peut par exemple y retourner pour un événement particulier (un anniversaire, une nouvelle grossesse …). Pour ma part j’imagine peut-être un jour emmener le frère aîné de mon fils disparu à l’une de ces cérémonies. C’est une chose que je lui proposerai en tout cas s’il en ressent le besoin. Je lui ai toujours parlé de son petit frère et lui l’a pleinement intégré dans le cercle familial. La psychogénéalogie révèle d’ailleurs de lourdes difficultés dans les familles dans lesquelles de telles disparitions sont tues ou cachées.
HZ : Certains deuils peuvent prendre des tournures pathologiques. Il est arrivé à nos maîtres de cérémonies d’identifier de mêmes participants quatre, voire cinq fois de suite dans l’assistance. Ceci révèle une difficulté insurmontable. Nous pouvons alors compter sur la présence d’associations spécialistes de l’écoute. Ces associations, qui participent avec nous à la cérémonie, peuvent initier un temps de parole et d’échange avec ces personnes fragilisées. Nous passons le relais vers d’autres spécialistes…
Bien sûr, penser que cette épreuve va permettre de se transcender, de se révéler, que cette mort sera, d’une certaine manière, « féconde », c’est impossible à entendre pour les parents pris dans la douleur. Mais c’est un élément important à prendre en compte pour nous, les organisant. Une cérémonie peut être une première étape, symbolique, vers une suite, vers d’autres projets. Il s’agit, au nom de la collectivité, de tendre la main pour donner les moyens aux familles de construire sur leur douleur. Cela fait à présent huit ans que cette cérémonie existe au Père Lachaise. Son affluence est croissante, de plus en plus de familles y participent. Cela reste le signe le plus manifeste de l’importance de cette démarche.
Réserver dans nos espaces et nos locaux un temps pour ces tout-petits et leurs familles, c’est assumer la place sociale qu’ils occupent déjà en secret. Les honorer parmi nos morts, leur laisser une place dans la mémoire collective, c’est aussi réintégrer avec eux, sur le chemin de la relation, ceux qui les ont portés dans leur corps et dans leur cœur.
Pour en savoir plus : www.crematorium-perelachaise.fr/cremation-et-deuil/cremation-et-mort-perinatale
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